La Migration des Coincoins

Départ au petit jour avec un taxi (moins cher que le métro) direction le très fonctionnel aéroport de Sydney.

A près un rapide enregistrement auprès de Emirates, nous passons dans la galerie marchande en prenant notre petit déjeuner.

Nous embarquons dans le fameux A380. Il est vraiment gros, très bien équipé, et beaucoup plus spacieux. Chose remarquable, il est très silencieux et c’est à peine si nous savons que nous sommes en l’air.

Escale à Auckland sous une neige mouillée – et oui ici c’est vraiment l’hiver- mais fort heureusement nous n’avons pas à mettre le nez dehors. Envol avec Tahiti nui et atterrissage enfin à Tahiti.

Ça y est, nous sommes vraiment de l’autre côté de la planète. Accueil par un collier de fleurs par Rémy, notre cousin d’origine polynésienne et sa maman  »tatan marie » qui ont fait le voyage depuis la France.

Ils logent chez la nourrice de Remy, Suzanne Pater, qui l’a recueilli 40 ans plus tôt avant son adoption.

Nous passons la nuit au trop cher motel de l’aéroport puis nous les retrouvons pour une visite du centre de Papeete et de son marché avant de prendre le bateau à la mi journée pour Mooréa.

Sur l’île nous sommes accueillis ou plutôt adoptés par la famille Pater; Suzanne et Hippolyte, Georges et Miraita bientôt rejoint par Clarisse, sœur de Rémy.

Nous partagerons la vie de cette formidable et généreuse famille pendant les 4 prochains jours; alternant baignades, repas savoureux de poisson crus, de sashimis et même un pantagruélique déjeuner de fraîches et énormes langoustes.

Nous découvrons la vie simple et douce des îles; se contentant des délices de la nature. Hippolyte nous apprendra la cuisson du uru, fruit de l’arbre à pain, Georges le lancé de filet.

Nous parcourons l’île luxuriante, nous arrêtant aux maraes – plateformes et ensembles religieux ancestraux – longeant criques et belvédères.

Nous visiterons les bassins des dauphins et des tortues de l’hotel Intercontinental tout proche.

Nous prenons un forfait repas et danse tahitienne Heiva. Si le spectacle de la troupe mixte locale est très bien, le repas ne vaut vraiment pas le détour; nous avons vraiment du mal avec les saveurs ternes que l’on retrouvent malheureusement dans la plupart des grands hôtels.

La comparaison avec la cuisine de Suzanne est vraiment saisissante et nous prenons une fois de plus conscience de notre chance.

Air Tahiti est en grève et notre vol pour Huahine nous sera confirme qu’en dernière minute.

C’est le cœur lourd que nous quittons la famille Pater, espérant les retrouver à notre retour sur Tahiti.