MIAMI NEW YORK 20 au 27 Aout 2016
C’est notre dernière destination, notre dernier pays. Il est bien difficile de rédiger ces dernières aventures.
A quel temps rédiger cet article ; au passé ? comme par nostalgie ; au futur ? présumant presque à regret de nouvelles aventures ; au présent ? comme pour symboliser notre état permanent d’errance, même à l’arrêt.
Après ces sept mois, un constat s’impose, nous sommes et resterons des éternels voyageurs ; ce n’est pas que physique mais surtout psychologique.
Nous sommes toujours ailleurs mais nous ne renions pas nos racines ni notre ville.
Mais revenons à notre récit.
Premier choc, nous quittons Quito pour arriver en fin de journée à Miami ; enchaînant petites rues et montagnes pour une galettes plates entrecoupée d’autoroutes .
Passage de douane interminable, mais bon nous sommes aux USA et les douaniers sont paraît-ils chatouilleux. Puis nous filons à Océan Drive la ‘’place to Be’’. Et là, second choc ; nous croyons trouver des retraités et des latinos mais nous nous retrouvons au milieu de gigantores blacks. Mon quintal me fait passer pour un enfant et les demoiselles me rendent plusieurs dizaines de kilos. Aucune inhibition, en avant les fuseaux moulants et autres gaines cintrées détaillant les formes Fellinienes de ces jeunes femmes. Tout est blingbling ; les voitures de luxes succèdent aux concept-cars défilant sur l’avenue ; les chaines en or dignes des plus débiles gansta-rap ; les boites et autres restaurants aux hôtesses aguichantes. Même les cocktails sont démesurés, de véritables sceaux sont disposés devant les convives mélangeant plusieurs bouteilles. Autres démesures, les prix bien sûr, nous dînerons de quelques tacos au Naked Tacos, très bon du reste, mais dont la note s’élèvera à plus de 120$ pour 4.
Nous finirons notre déambulation sur cette surprenante mais courte avenue, à peine un kilomètre, avant de rentrer à notre hôtel car le réveil sera très matinal, 4H30.
C’est en fin de matinée que nous entrons dans notre appartement de Brookling près du Barclays stadium. C’est charmant, typique avec son escalier extérieur et très bien équipé. Autres bénéfices, c’est près d’une grande station de métro rendant Manhattan à moins de 20mn et relativement bon marché pour NY, moins de 150$/nuit.
Nous focalisons notre première journée à visiter Brookling, son très grand musée, ses parcs, ses rues typiques avec ses immeubles en briques et escaliers de secours en ferraille. Nous baignons tout de suite dans l’ambiance chic du quartier.
Première visite à la presqu’île de Manhattan et nous commençons par Broadway nord et après une visite de courtoisie (sans achat….pour l’instant) au Century 21, une pause au Levain pour acheter les meilleurs cookies de NY (c’est vrai) nous entrons dans le musée d’histoire naturel.
Vous savez celui de la nuit au musée.
Le prix d’entrée est très élevé (22$/adule 12$/enfant) mais le musée est gigantesque et mérite largement cette dépense. Nous ne pouvons pas nous empêcher de le comparer à notre très pauvre Musée Confluence, une seule des centaines salles du AMNH compte plus de pièces que l’ensemble du musée lyonnais. Quatre heures ne seront pas de trop pour cette visite mais quel émerveillement. Nous ne savons pas encore mais ce sera notre plus belle découverte dans cette ville.
Au sortir, nous faisons la queue pour goûter au célèbres hamburger de la chaîne Shake Shak. Ils sont bons mais pas extraordinaires et nous en avons mangé de bien meilleur…..en France. Le prix est tout de même un peu élevé, autour de 9$ le sandwich seul.
Nous traversons le très célèbre Central parc pour rejoindre le non moins célèbre Time Square et ses panneaux publicitaires puis retour à l’appartement pour le dîner.
Troisième jours et troisième musée et pas de moindre ; c’est le MET, le Métropolitan Muséum , au même titre que ses rivaux le Louvre ou le British muséum, c’est ici le gigantisme qui prévaut. Il possède même un temple égyptien en son sein. Ce succède œuvres d’art du monde entier, masques et statues, armes et armures, tableaux de Maître et gravures, momies et bas-reliefs et même une incroyable galerie de robes de grands couturiers. Seul bémol à cette contemplation, ce sentiment coupable que nous participons, en venant ici, un peu au pillage des peuples d’origines de toutes ces œuvres.
Pour le déjeuner, nous rejoignons Chinatown et le 456 Shanghai. Enfin un repas de qualité pour un prix raisonnable (64$). Nous retrouvons toutes les saveurs d’Asie, rappelant à notre bon souvenir notre continent chéri.
C’est un véritable bout de Chine en plein Manhattan, expansionniste à tel point que la proche Little Italy est maintenant réduite à une simple rue. Nous trouvons tout de même nos canolli dans la célèbre pâtisserie Ferrara.
Puis un peu de shopping dans le trop chic et tendance Soho et nous retrouvons notre Brooklyn. Ce soir c’est pizza, mais de NY! Leur patrie d’origine.Autant être honnête, elles sont très garnies mais les ingrédients sont moins gouteux, elles sont géantes (une seule pour 4 suffit), elles sont chères (24$/pièce) et au final pas très bonnes ou plutôt pas au goût européen.
En ce mercredi pas de musée mais plutôt shopping à Brooklyn. Après avoir déposé nos nombreux colis et fait une pause ré-énergisante à l’appartement nous commençons une très grande déambulation par la traversée sur le pont de Brooklyn avec cette vue superbe sur tout Manhattan.
Puis nous prenons le ferry (gratuit) de Staten Island qui longe la statue de la Liberté. Détour par le mémorial du 11 septembre et quelques photos du très moche nouveau world trade- certainement un des plus vilains buildings récemment construit dans le monde. Autre détour obligé de la pointe de Manhattan, le Century 21 pour son shopping.
De retour à Time square pour quelques photos de nuit cette fois et au milieu de millier de touriste – pas très local tout cela. Pour diner nous retournons au quartier chinois, on ne se refait pas. Autre balade sympa, notre retour à pied, de nuit, par le pont de Brooklyn. Une bonne nuit nous attend pour récupérer de nos très longues visites de ce jour.
Un nouveau musée nous attend, le Moma ou musée d’art moderne. Mais avant, autre lieux mythique, Kat’s. Nous n’avons pas trouvé Harry ni Sally mais tout de même le célèbre sandwich au pastrami, ce bœuf longuement et lentement cuit et fumé. Ils sont gros, goutteux et une fois n’est pas coutume à NY…..cher, même très cher ; 22$ l’unité.
Nous entrons dans le musée et, après un étage avec des œuvres célèbres, de Picasso à Van Gogh, nous déchantons très vite car les autres étages sont très inintéressants voir barbants. Nous trouvons le prix trop élevé (25$/pers) et la renommée très surfaite. Nous épanchons notre déception par une nouvelle séance de shopping. Pour le diner, retour aux sources ; nous nous faisons livrer des plats chinois ; comme dans les films.
Ce vendredi est très chaud et nous passons une partie de la matinée à Coney Island, la plage de NY. Comme à Porto ou Biarritz (humour), impossible de se baigner car l’eau est trop froide. Nous goûtons le fameux Hot dog ou il a été inventé, au Nathan Famous et franchement, il est mauvais.
Repassant à l’appartement, nous essayons les bagels au saumon et à la crème-cheese-10$ d’étouffe chrétien ; et un sandwich à la Porchetta- Little Italy a bien été transféré à Brooklyn !
Retour à Manhattan, nous alternons shopping et découverte, entre le Flatiron, cet immeuble lame vieux de plus d’un siècle et Skechers, Macy ou Bloomingal. Nous entrons dans le célèbre Eataly, une sorte de galerie Lafayette de la cuisine italienne. C’est très beau mais complètement inabordable, 18$ les 6 tranches fines de mortadelle, 22$ le fromage type st Félicien, complètement surfait. Il parait que cette chaine existe à Rome et à Milan mais je pense que les prix sont complètement différents, enfin j’espère.
Dernier jours à NY, dernier jour de voyage, dernière découverte.
Nous passons par le Chelsea Market, en fait de marché c’est une galerie marchande ultra chic, n’importe quoi, réservé aux hipsters très fortunés. Puis nous montons sur la highline, le métro aérien reconvertis en balade champêtre. Derniers Cheeseburgers avant prendre la route du retour. Nous profitons de nos dernières heures à Brooklyn puis c’est l’heure du départ, le dernier, l’ultime.
Quelques péripéties plus tard, entre retard d’avion et TGV loupé nous retrouvons toute la famille pour un apéro retrouvaille.
THE END…….ou pas !
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