La Migration des Coincoins

La cuisine Chilienne tient son origine à la cuisine Espagnole et d’une bonne influence frontalière et de ses émigrants.
La plupart du temps les cartes de menus proposent des plats assez roboratives et peu raffinées.
Le midi on retrouve le « menu del dia » composé comme chez nous d’une entrée, d’un plat, et d’un dessert. L’entrée est souvent composé d’une bonne assiette de soupe « la cazuela » sorte de bouillon avec légumes, pommes de terre ou les « porotos granados », à base de haricots, potiron, maïs, oignons ou tout simplement de la soupe maison. Il est vrai que compte tenu des températures sous le zéro, elles étaient des plus réconfortantes car en plus elles avaient la saveur des vraies soupes de nos grands-mères (on pouvait manger aussi des salades mais le choix était vite fait).

En plat principal, il y avait quelques plats typiques comme :
– Le steak a lo pobre, un steak de boeuf avec un œuf à cheval, généralement accompagné d’une sauce à l’oignon.
– Le pastel de choclo est composé de poulet, parfois de bœuf, le tout noyé dans un gratin de maïs un peu sucré.
– La fameuse parillada est un amas de viande grillées (viandes et saucisses en tout genres) accompagné de pommes de terre.
– La Chorrillana est une montagne de viande surplombée de frites, d’oignons frits et d’un œuf au plat.
– Des fruits de mer, des poissons grillés et des ceviches, (poisson cru mariné dans le jus de citron, oignons, ail, jus orange, coriandre, piment, un vrai délice mais il ne faut pas être trop éloigner de la mer…)
Les desserts sont italiens comme le tiramisu, la pana cotta ou tout simplement d’une salade de fruits, nous avons rencontré des glaciers …mais non ! Il faisait trop froid.
Et si avec tout ça on avait un petit creux on trouve de partout des empanadas, petits chaussons fourré à la viande ou aux légumes et fromages ou le completo, un hot dog chilien, saucisse, avocat, tomate, moutarde, choucroute, fromage, oignons…une vrai bombe calorique généralement consommé par les étudiants.

Nous avons eu le bonheur de manger du bon pain dans les boulangeries françaises, un peu comme un petit bout de chez nous il en avait de toutes sortes et même aux olives et aux noix, mais le plus classique reste le pain blanc sous forme de mini baguettes accolées ou sous forme de petits pains ronds.
Pour finir sur une touche parfumée, l’excellent vin chilien était présent sur toutes les tables mais il est vrai qu’on avait un petit faible pour l’apéritif local, le pisco alcool dont la paternité est revendiquée par le Chili et le Pérou (fait à partir de raisin et assez fort, ils varient de 30° à 45°). Souvent servi en Pisco sour avec du sucre, du citron de la glace pilée et un doigt de blanc d’œuf… c’est très rafraîchissant.